L'activité physique est cruciale après un infarctus. Plusieurs études scientifiques ont démontré que l'exercice régulier a des effets bénéfiques majeurs sur la santé cardiaque. De plus, l'exercice favorise la circulation sanguine, renforce le muscle cardiaque et améliore la capacité pulmonaire, ce qui est crucial pour une récupération optimale. En chiffres, selon une étude suédoise, faire du sport après un infarctus réduit de moitié le risque de récidive dans les quatre ans. 

Après un accident cardiaque, la prévention secondaire, c'est-à-dire la correction des facteurs de risque cardiovasculaires modifiables, fait partie du traitement du patient coronarien. Ce traitement a vocation à réduire le risque de récidive et offrir le meilleur niveau de vie au patient. 

Les habitudes que le patient doit changer et qui ont un impact sont connues et documentées. Il s'agit d'impacter le cholestérol, de réduire (ou arrêter ) la consommation de tabac, de travailler sur une réduction du stress et de l'hypertension artérielle, de combattre le surpoids et un mode de vie sédentaire. 

La pratique régulière d'activités physiques permet d'améliorer la morbi-mortalité du patient coronarien et de réduire ses risques de récidive. Cela  améliore ses capacités fonctionnelles. Mais, cela corrige également ses facteurs de risque. 

L'activité physique fait partie de l'ordonnance du coronarien. Les centres de réadaptation cardiaque jouent un rôle fondamental à jouer dans cette reprise d'activité physique. Mais cela passe également par l'éducation thérapeutique et le suivi multidisciplinaire participent également largement à la prévention secondaire. 

A la sortie du cadre hospitalier,  maintenir une activité physique devient ainsi une question de vie ou de mort pour le patient. Le vélotaf notamment répond au défi d'intégrer cette activité au quotidien. Aller travailler au boulot tout en s'aérant et en entraînant son coeur prend alors tout son sens.