Les blues de l'hiver peuvent entamer le moral. Le froid, le gel (comme ce matin avant de rédiger cet article, il fait -3 degrés), la pluie, le vent ne font malheureusement pas rêver tous les aventuriers. Même les plus aguerris ou ceux pour qui les habitudes sont déjà installés et durables.
En partageant les bons conseils (et astuces inconnues) pour faire du vélo en hiver, on m'a répondu: la meilleure option, c'est de trouver un copain pour sortir.
Appelons le le camarade de janvier. Mieux qu'un comrad chargé à la vodka, celui-ci ne craint pas le froid (du moins selon ses dires), est organisé, toujours partant avec un sourire aux lèvres. Il est équipé du kit de secours, n'a pas froid aux yeux quand il s'agit de réparer une crevaison sous -5° avec une pluie glacée.
Bref, il n'existe que dans les livres. Ou pas.
Le camarade de janvier n'est peut-être pas parfait, mais il a le mérite d'être là. Il peut être imaginaire (ça existe à des gens bien de se parler dans le miroir), à distance (merci les copains de Strava), à côté (coucou le voisin), voire sur le chemin (cf. carte de copédalage).
Et chatgpt le dit si bien: chercher un compagnon pour les escapades en plein air en janvier peut allumer l'étincelle nécessaire pour s'aventurer dehors de manière régulière.
Et chatgpt n'est pas le seul à le conseiller. C'est aussi, scientifique. Ce camarade de janvier appuie sur plusieurs biais cognitifs qui encouragent la pratique.