Le VAE, vélo à assistance électrique, pedelec ou e-bike en quelques mots

Quelques informations de base pour comprendre (et adorer) le VAE, aussi appelé vélo à assistance électrique, vélo électrique pedelec ou e-bike en quelques mots

25 km/h

Pas de casque, pas d’immatriculation, pas de rétroviseur, pas d’assurance : un VAE dont l’assistance se coupe au dessus de 25km/h est rangé dans la catégorie des vélos donc pas de contraintes pour rouler...

 Pédalage

Cette même réglementation impose que l’assistance ne se déclenche que lorsque le cycliste pédale. Cela implique la présence de capteur sur le pédalier. Il existe plusieurs technologies :
- capteur de vitesse : la pédale est dotée d’aimants qui passent devant un capteur et l’assistance se déclenche après un tour (ou un demi tour) de pédale,
- capteur de couple ou capteur d’effort : la pression appliquée sur la pédale déclenche l’assistance.

Batterie

L’énergie électrique est fournie par une batterie qui se charge comme un ordinateur avec un chargeur adapté et une prise secteur. La batterie représente environ la moitié du prix du vélo. Il existe de tout et elles ont un impact fort sur le prix final du vélo ! Les batteries ont une durée de vie limitée et leur autonomie diminue de environ 30% après 2 à 3 ans

Moteur

Situé sur la roue avant, sur la roue arrière ou dans le pédalier. Chaque solution a ses adeptes, un peu comme les voitures à traction ou propulsion.
- Le moteur à l’avant implique une répartition des poids inégale, et une conduite à adapter au freinage en descente mais permet de positionner un hub (dérailleur qui peut changer de vitesse à l’arrêt) et confère par sa position une protection naturelle à un élément fragile du vélo.
- le moteur sur le pédalier permet de répartir les poids, et assure une conduite naturelle, mais positionne le moteur à la position la plus basse et donc la plus risquée en termes de choc (trottoirs, cailloux, flaques…) et a tendance à user
prématurément le système de transmission du vélo. Il est également le système le plus onéreux du marché.
- le moteur dans la roue arrière confère une meilleure stabilité que la roue avant, utilise la roue comme protection

Un luxe pas si cher 

Onéreux à l'achat mais au coût justifié et peu coûteux à l'usage, le VAE est est à la base de changements d’usages. En moyenne, le vélo électrique roule deux fois plus qu’un vélo normal et est conçu pour : cadre renforcé, freins hydrauliques, porte bagage, dérailleurs.. les éléments de base
du vélo sont choisis avec soin et impliquent un surcoût. Mais cela devient aujourd’hui le moyen de transport le plus rapide en ville, le moins stressant, le plus facile à garer, un des moins polluants (en termes de nuisances sonores comme d’émissions polluantes) et voire même un élément de réduction des inégalités hommes - femmes. Il ne consomme pas d'essence, ne nécessite pas d'assurance particulière, pas de parking et a un très faible coût d'entretien.

Précautions

De la même façon que l’on peut emmener une 4L dans le désert sans (beaucoup d’) encombre, et avoir des difficultés avec les nouveaux véhicules bardés d’électronique, ou que l’on adorait son vieux nokia qui tombait de 5 mètres de haut sans encombre et que l’on apprécie moins les changements d’écran fréquents de son dernier iphone dont on est incapable de se passer, le vélo électrique représente la nouvelle technologie des vélos : connecté, performant, et électronique, donc fragile. Les connexions sont étanches mais pas insubmersibles, les suspensions même renforcées restent sensibles aux vibrations. A manier avec précaution et à entretenir avec soin !