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véloboulot ou comment penser la mobilité différemment ?

#véloboulot ou comment penser la mobilité différemment ?

#metroboulotdodo est dépassé, « has been », pour notre plus grande joie, alors comment passer à l’étape supérieure, comment (re)devenir mobile, par opposition à la sédentarité qui pose tant de problèmes physiques, sociologiques ou mentaux, comment être dehors, comment être ponctuel, comment s’affranchir de cet état tout voiture ?

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  1. La preuve (s’il en faut) en chiffres

Les études, différentes, le montrent, à Madrid, à Paris, à Londres, à Oslo, à New York… le vélo est bon pour tous et pour tout !

Pour notre portefeuille (à tous) – quelques chiffres

Pour l’utilisateur, le chiffre éloquent du gouvernement régional de Bruxelles l’atteste: si l’automobiliste bruxellois moyen avait remplacé sa voiture par un vélo, il aurait gagné à l’usage 2853€ par an – ce calcul inclut les coûts de maintenance, les taxes et le carburant mais exclut le coût d’achat et l’amortissement !

Pour le commerçant ayant pignon sur piste cyclable, une étude de la Fub (Fédération des usagers de la bicyclette) a estimé à 111 milliards l’apport des cyclistes à l’économie en spécifiant que les cyclistes dépensent plus que les automobilistes (env. 66% de plus) contrairement à une idée fortement ancrée dans l’esprit de certains commerçants. En outre, une étude New Yorkaise a estimé à 49% l’augmentation des ventes de commerces locaux après l’installation d’une piste cyclable (à comparer à une augmentation naturelle de 3% dans le même quartier dans une rue non cyclable).

Pour la société au sens large, c’est un gain financier monumental en termes de coûts de santé publique, alors que les médecins prescrivent de l’exercice physique, le vélo peut être au cœur de la mobilité urbaine. Ce gain financier pour les services publiques est estimé par la ville de Copenhague à 230 millions d’euros, ou par la région de Bruxelles entre 5 à 9 fois plus important (100 à 200 millions d’euros) que ce que coûtent les infrastructures cyclistes) mais aussi en termes d’embouteillages (économie estimée à 24.2 milliards d’euros par l’ECF).

Même celui de l’employeur, les déplacements des salariés à vélo permettent d’augmenter la productivité, de réduire le nombre de jours d’absence et de favoriser le bien être des employés.

Pour la santé, outre le fait d’être dehors, et donc au grand air (plus bronzé pour ceux que cela peut toucher), d’être plus conscient de ce et ceux qui nous entourent, le vélo brise la sédentarité qui devient un vrai problème de santé publique. Et cela a un fort impact sur la santé et le bien-être, des études montrent que les trajets quotidiens effectués en vélos permettent d’augmenter la durée de vie de 1.5 ans chez les femmes et 1.4 chez les hommes.  

Pour plus de recherches, plus de bonnes excuses, les études de la FUB, le dossier de Terra Eco ou les arguments de la semaine européenne de la mobilité peuvent vous convaincre (disponibles en cliquant sur les images ci-dessous). Les sources des chiffres précédemment cités y sont inclues.

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2. Oui, mais,

Le mal français, cette combinaison qui pourrait (ou devrait) être au Larousse, « oui, mais », « j’entends, je comprends ce que vous dites, mais ce n’est pas pour moi… ». Pourquoi ?

Parce qu’il pleut, parce qu’il y a des côtes, parce que je vais travailler en costume, en tailleur (les françaises sont les plus élégantes, n’est-ce pas ?), parce qu’il y a du vent, parce que j’habite à 20km de mon lieu de travail, parce que c’est dangereux, parce qu’il n’y a pas de piste cyclable, parce que ce n’est pas assez rapide….

Autant de mauvaises excuses qui peuvent être balayées (plus ou moins) d’un revers de main.

2.1   La pluie: bizarrement les pays d’Europe où il y a le plus de cyclistes (Pays Bas, Danemark, Norvège, Allemagne…) ne sont pas les vainqueurs de l’ensoleillement… Certes, la palme de la ville plus pluvieuse dans nos imaginaires collectifs est située quelque part en Ecosse, alors qu’apparemment l’Allemagne et Cologne aurait la palme.  Alors, il ne reste plus qu’à s’équiper (poncho, gants, casques, garde-boue… n’hésitez pas à nous demander on a des produits miracles). Les solutions sont nombreuses, simples et vous permettent d’affronter les éléments, même en vélo. Sinon, la solution suédoise permet de se couvrir et de pédaler (vraiment) sous tous les temps.

2.2   Le relief: certes la France est plus vallonnée que les Pays Bas, mais pas plus que la Norvège par exemple, même si le Tour de France est la compétition sportive annuelle la plus médiatique grâce à ses cols mythiques. Et là-dessus, le vélo à assistance électrique (VAE) permet d’apporter une solution presque magique pour passer les cols (même de Montmartre) sans entraînement et sans sueur. Et si vous ne savez pas sur quel braquet, il faut se positionner, la boite auto est peut être une solution. Et on a le même discours pour le vent (en ajoutant que le pays du vélo par excellence – les Pays Bas- sont particulièrement touchés par un petit souffle voire des grosses bourrasques).

2.3   La tenue. Pour nos autres français, cet élément peut être important (ou pas), mais les norvégiens, qui peuvent avoir réponse à tout (?), ont remarqué que le MAMIL (middle aged man in Lycra) – stéréotype de base du cycliste- avait tendance à perdre du terrain, notamment au profit des femmes (et de leur jupe), justement grâce au vélo électrique qui permet d’avoir des vélos urbains (col de cygne ou hollandais) facile à enfourcher et performant pour une dizaine de kilomètre ou plus. Le Nevo de Riese Und Muller est un bon exemple de cet engouement et de l’innovation adaptée à la « smart mobility ».  

2.4   La distance ou la fatigue ou le manque d’entraînement. Même réponse, le VAE. Il permet de combiner les bienfaits du vélos (être dehors, pédaler, respirer, faire du sport) sans les difficultés du cycliste ou sans imposer un effort cycliste. L’argument de la vitesse pour ceux qui se prennent pour Chris Froome peut être contré par l’innovation appelée speedbike – un vélo à assistance électrique dont l’assistance se coupe à 45km/h (le test de la voix du nord est dispo ici)

2.5   Le danger. Certes. Les automobilistes ne sont pas forcément très prudents. Les cyclistes potentiellement encore moins. Les règles de base de sécurité : éclairage, casque, vélos vérifiés : freins en état de fonctionnement, pédalier correct et guidon rigide ne sont pas toujours respectées. Mais les mentalités évoluent et plus il y a de cyclistes, moins il y a d’accidents en proportion. La pratique cycliste favorise la réduction de vitesse des automobilistes en ville. Les double sens cycliste font ralentir les voitures, et les systèmes de vélos en libre-service permettent à tous d’être cycliste un jour et de sensibiliser les automobilistes. On peut toujours faire et faire mieux et plus il y aura de cyclistes, plus les pouvoirs publics mettront de moyens et d’infrastructures mais il est difficile de demander des infrastructures pour des pratiques limitées.

Alors tous à vélo !

3. Pédalez vers le futur

Certaines entreprises l’ont compris, « smart mobility, strong economy ». Que ce soit avec  l’aménagement de bureaux avec SRAM à Chicago qui a développé avec les architectes Perkins+Will des bureaux « bike friendly » ou Fast Company qui présente le projet de NBBJ pour les bureaux du futur proche (2025) axés sur la mobilité.

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La livraison en vélo qui fait des émules, avec les belges de Take it easy, Deliveroo, les français d’Allo resto ou autre grâce au moyen de transport urbain le plus rapide (et le moins cher !).

Le développement des vélos cargos pour la propreté (Esterra à Lille), les livraisons (Bubble Post) ou le développement d’actions de sensibilisation et d’accompagnement pour les entreprises notamment avec le déclic mobilité du réseau alliances pensé pour et par les entreprises pour créer une dynamique positive autour des mobilités alternatives et de leur impact sur la société (les collaborateurs, les fournisseurs et l’entreprise elle-même).

C’est ainsi qu’ADEO a mis en place la politique du vélo collaborateur pour accompagner ses salariés à se mettre au vélo et que le groupe propose la semaine la semaine de la mobilité pour sensibiliser et changer les états d’esprit. 2R Aventure participe à la semaine de la mobilité sur les campus ADEO et Leroy Merlin pour promouvoir une mobilité différente et le #véloboulot !

veloboulot, smart mobility, strong economy, ou comment penser la mobilité différemment, la semaine de la mobilité d'ADEO ?

En espérant que cela fasse des émules…

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